Entretien avec Virginie Le Helley-Aufrère, psychomotricienne, praticienne Feldenkrais
Les neurones miroir
Nous avons tous un potentiel de résilience en nous. Notre personnalité va plus ou moins l'activer. La résilience est un apprentissage.
L'effet des neurones miroir : nos neurones miment ce qui nous entoure. Ainsi si l'environnement n'a jamais donné de pistes, de clés pour aller chercher ailleurs des solutions, la résilience ne s'active pas ! Si au contraire, le contexte éducatif concrétise la possibilité de rebond, ce vécu est intégré, la personne sait que d'autres portes peuvent s'ouvrir.
La méthode Feldenkrais
Notre corps nous joue des tours, mais l'écouter, c'est déjà un grand pas. Créée par Moshe Feldenkrais, cette méthode invite à reconsidérer nos mouvements répétés par habitude. Identifier ce qui gêne, expérimenter des alternatives pour ne pas se priver, mais faire autrement ! " L’impossible devient possible, le possible devient facile, le facile devient agréable, et l’agréable devient élégant" affirmait Moshe Feldenkrais.
Notre "aimantation"
Au démarrage de notre entretien, pour Virginie Le Helley-Aufrère, la résilience est psychologique, elle est liée aux neurosciences. Notre entretien a permis d'apprendre de l'autre : j'apprends avec bonheur le mode de fonctionnement de notre cerveau, ses défenses ! Elle comprend que la résilience peut s'appliquer à d'autres échelles : le groupe, le territoire !
Et votre aimantation ?
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