La démarche


Si l’on s’accorde qu’être résilient c'est être capable de rebondir face à des événements multiformes : un souci médical, un deuil, la perte d’un emploi, une catastrophe naturelle, une pandémie, qu’avons-nous appris des dernières crises que nous avons du passer ? A l'avenir, serons-nous plus résilients ?

La résilience, de quoi parle t-on ?

Face aux changements climatiques, à l’effondrement de la biodiversité ou encore à l’épuisement des ressources, la résilience d'une entité, qu’elle soit territoire, entreprise ou groupe d’individus, peut être caractérisée par la capacité de celle-ci à anticiper les perturbations, à en atténuer les effets et à s’adapter.


Dans les faits, cette transformation tant attendue ne peut pas se déployer à l’échelle du territoire en faisant abstraction de l’échelle individuelle. La porosité entre échelles est capitale pour que l’échelle individuelle puisse impulser du changement et que l’échelle collective puisse transcender l’effort individuel.


La résilience est multi échelles.

Choisir d'entrer en résilience, pourquoi ?

Lorsque l’ONU a adopté les 17 objectifs de développement durable, le mot "résilience" n’a pas été mis en avant.

Pourtant, l’atteinte des ODD passera par et permettra une entrée en résilience. 


Au-delà des ODD très ambitieux à atteindre, la résilience est le chemin qui nous permet d’avancer avec les incertitudes et les certitudes (par exemple la finitude des ressources), de nous adapter le plus positivement possible aux obstacles qui vont surgir.

Et si être résilient se travaillait ?

Le coureur de fond, avant de s’attaquer au marathon, va aborder des courses de distances plus modestes et augmenter ses performances progressivement jusqu’à être capable d’affronter les 42,195 km.

Nous avons tous plus ou moins d'aptitudes au départ. En revanche, tous, nous avons besoin d'entraînement pour franchir les obstacles.